Chaque année, des milliers d’enfants et d’adolescents sont confrontés à un cancer. Pourtant, les moyens mobilisés pour comprendre et traiter ces pathologies restent dérisoires comparés aux cancers adultes : seulement 12 traitements pédiatriques approuvés en 10 ans, contre 150 chez l’adulte(EMA, 2024). Les cancers pédiatriques, rares et souvent spécifiques, souffrent d’un manque de structuration des données, de mutualisation des efforts et de coordination interdisciplinaire.
Alors que ces cancers représentent la première cause de décès par maladie après un an, les chercheurs manquent d’outils pour croiser les données, repérer les résistances aux traitements et accélérer la découverte de nouvelles thérapies plus ciblées et moins toxiques. Le risque réputationnel, la fragmentation des données, et l'absence de standards partagés freinent les avancées. Pourtant, ces cancers souvent primitifs sont une porte d’entrée unique pour comprendre les mécanismes initiaux de la cancérogenèse.
La cancérologie pédiatrique doit devenir une priorité collective, portée par une approche scientifique rigoureuse. C’est en collaborant que nous pourrons transformer cet enjeu en progrès.
Chez ADLIN, nous sommes convaincus qu’un changement de paradigme est nécessaire. En structurant les données permettant de mieux comprendre les mécanismes spécifiques aux enfants, en facilitant leur exploitation éthique et en fédérant les efforts des chercheurs, il est possible de lever ces freins. Cette approche permettra non seulement d’accélérer les découvertes scientifiques mais aussi d’apporter des solutions spécifiques aux enfants, avec des retombées potentielles pour d’autres types de cancers adultes.
ADLIN accompagne la structuration, la connexion et valorisation des efforts de recherche en cancérologie pédiatrique à travers plusieurs initiatives majeures :